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Réduction

L'excédent de volume et la ptose des seins sont corrigés par cette opération.

Pour la plupart des réductions mammaires, du tissu mammaire et de la peau doivent être enlevés du pole inférieur du sein. Ceci laisse une cicatrice autour de l'aréole, une cicatrice verticale entre l'aréole et le sillon sous le sein, ainsi qu’une cicatrice horizontale dans le sillon (cicatrice en T renversé ou en ancre). Parfois la cicatrice horizontale peut être raccourcie ou limitée à la partie latérale (cicatrice en L).

Une partie importante des tissus étant enlevée, il est inévitable de réduire du coup les réseaux sanguins et nerveux de la peau restante et de l’aréole. La sensibilité des mamelons et de la peau des seins est de ce fait souvent modifiée suite à l’intervention. Il peut s’agir d’hypersensibilité comme d’insensibilité. Souvent, mais pas toujours, cette situation s’améliore dans les mois suivant l’intervention. D’autre part, la guérison de la blessure est quelque peu ralentie du fait de l’irrigation sanguine moindre. Une des complications possibles, surtout lors d’interventions majeures, est la nécrose des tissus. Dans ce cas, la guérison de la blessure peut hélas durer des mois. Plus il y a de peau à enlever, plus il existe un risque de troubles de la sensibilité ou de mauvaise guérison des plaies.

Les fumeurs doivent s'arrêter de fumer complètement, au moins trois mois avant l'opération, sinon le risque de complications est trop important.

L'hospitalisation dure trois à quatre jours. Les points de sutures sont cachés. Il n'y aura donc pas de sutures à enlever. Comme pour d’autres opérations importantes, il vaut mieux tabler sur une période de convalescence de quelques semaines. Des symptômes tels qu’une fatigue rapide mettent souvent quelques mois pour disparaître completement.

Après une réduction des seins, on doit adapter, souvent avec grand plaisir, ses vêtements à sa silhouette améliorée. Les cicatrices laissées par la chirurgie ouverte sont cependant permanentes . Il n'est pas rare qu'une intervention complémentaire  (et plus petite) soit recommandée au bout d'un an dans le cas que la patiente veut épuiser tout les moyens pour obtenir le meilleur résultat.

Malgré les cicatrices, cette intervention représente souvent un soulagement pour celles qui souffrent d’avoir de gros seins (douleurs au cou, dans les épaules, problèmes d’hygiène dans les plis). Pour les personnes demandant une intervention pour ces raisons, il y a souvent la possibilité d'intervention par les mutuelles. Les critères sont définis par la loi. La demande, adressée au médecin conseiller de la mutuelle, est rédigée par le chirurgien plastique au cabinet médical. Elle est basée sur les constatations, y compris la photographie, et remise à la patiente.